Travail, Torture nous Presse.

Travail, Torture nous Presse.

Le travail vaille que vaille rend libre, pas si sûr
Le travail, cette canaille, nous prend aux tripes
Tripalium qui écartèle, c'est trop dur
Le code à la trappe et les satrapes
Font leur miel sur notre dos qui fond 
Les jeunots au boulot et les femmes 
ferment leurs becs font font font...
Ainsi se remplissent les caisses de leurs flammes
Après tout, ceux qui aiment, c'est leurs tons
Les autres stay with defenders aux prud'hommes
Ne se laissent pas faire les bonshommes
Les syndicats sont là pour aider leurs belles pommes.

La torture a la tête dure depuis le temps qu'elle dure
On s'en sert à tous crins et ce parfum
Tapisse les murs des cellules et jette ses fioritures
Dans l'histoire de tellement de pays, qu'à la fin
Il semble amphigourique que cette trique
Disparaisse;  car cesserait aussi l'homme
Pour se faire il faudrait faire, faire, mais le hic
demanderait des progrès sociaux en somme
Mais le sommeil massif fait taire la critique
Alors l'on stay with Defenders aux assises
Pas de mea culpa pour les bourreaux, qu'on le dise
Les aveux à la serpe sont pourtant d'une telle bêtise.

Ils rédigent, enjolivent à coup d'informations
Ne se gênent pas pour mettre à sac, tout à trac
Les corruptions, dénégations, usurpations 
Sur leurs claviers, les journaleux nous sont exacts
Pour dénoncer les ambigüités de tous les menteurs
Mines déconfites et doigts dans le pot de confiture 
La presse ainsi les oppresse sans cesse, pauvres pêcheurs
Mais ne les empêchent pas de claironner avec désinvolture
leur innocence par essence, disent- ils, irréprochables ?
En achetant celle ci à coup de gros sous aimables
Traînant l'imprimé au bûcher avec son échotier
Alors l'on stay with defenders pour son procès !